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Vierge Marie - Page 6

  • L'ange Gabriel et Marie

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    Ce grand ange sort du ciel et descend en la terre comme envoyé de Dieu, ayant en sa main la plus grande commission qui sera jamais émanée du ciel en terre, de Dieu aux hommes. (...) il va non à Rome la triomphante, ni à Athènes la savante, ni à Babylone la superbe, ni même à Jérusalem la sainte. Il va en un coin de la Galilée, à une bourgade inconnue, à un Nazareth dont Nathanaël dira un jour : De Nazareth peut-il sortir quelque chose de bon ? (Jn 1, 46).

    Mais dans ce Nazareth, il y a une maisonnette qui enclôt le trésor du ciel et de la terre, et le secret amour du Père éternel au monde ; dans ce petit lieu, il y a une Vierge plus grande que le ciel et la terre ensemble, Vierge choisie de Dieu pour comprendre l'incompréhensible. Il ya une Vierge qui a plus de grandeur et de lumière qu'il n'y en a, ni à Rome, ni à Athènes, ni entre les hommes ni entre les anges. Il y a une Vierge qui se nomme Marie, et, selon son nom, est un abîme de grâce, un océan de grandeurs, un monde de merveilles.

     

    Card. de Bérulle, « Vie de Jésus », Les Mystères de Marie, Paris, Grasset, 1961, p. 65.

  • Jésus et Marie

    47.Rocamadour.jpegJésus est en la Vierge ; il est en elle comme en son repos, comme en son paradis, comme en son ciel empyrée, comme en son temple, comme en sa Mère. En cet état-là, et en ce temps-là, la Vierge est un sanctuaire où il y a plus de merveilles qu'il n'y en avait pour lors au ciel : un Homme-Dieu, un Verbe-Enfant, un Enfant-Dieu, un corps souffrant joint à une âme glorieuse, une vie humainement divine et divinement humainne ; un esprit régissant tous les corps et tous les esprist de l'univers, un ordre singulier, ordre de l'union hypostatique, ordre éminent sur tous les ordres de nature, de grâce et de gloire.

     

    Card. de Bérulle, « Vie de Jésus », Les Mystères de Marie, Paris, Grasset, 1961, p. 159.

  • Le Salve Regina

     

    NDPilier.Saragosse.jpegCette prière culmine dans la demande : « Montrez-nous Jésus. »

    C'est ce que Marie réalise en permanence, comme cela est figuré dans tant d'images de la Sainte Vierge répandues (...).

    Elle, avec son Fils dans les bras, comme ici au Pilar, nous le montre sans cesse comme « le chemin,n la vérité et la vie » (Jn 14, 6).

    Parfois, avec son Fils mort sur ses genoux, elle nous rappelle la valeur infinie du sang de l'Agneau qui a été répandu pour notre salut (cf. 1 P 1, 18s ; Ep 1, 7).

    En d'autres occasions, en s'inclinant vers les hommes, elle rapproche son Fils de nous, et nous fait sentir la proximité de celui qui est la révélation radicale de la miséricorde (cf. Dives in misericordia, n° 8), se manifestant ainsi elle-même comme la Mère de la Miséricorde (ibid., n° 9).

     

    Jean-Paul II, À Notre-Dame del Pilar de Saragosse, novembre 1979.

  • Pensées sur Marie

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    Je pense qu'à la fin du monde, la Sainte Vierge sera bien tranquille, mais tant que le monde dure, on la tire de tous côtés.

     

    Dans le Cœur de la Très Sainte Vierge, il n'y a que la Miséricorde... Le Fils a sa justice, mais la Mère n'a que son amour.

     

    Le Cœur de Marie est si tendre pour nous que ceux de toutes les mères réunies ne sont qu'un morceau de glace auprès du sien.

     

    St Curé d'Ars.

     

  • Des noms de Marie

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    Comment vous appellerons-nous, ô pleine de grâce ?

    Ciel : parce que vous avez fait lever le soleil de justice !

    Paradis : parce que vous avez fait germer la fleur de l'immortalité !

    Vierge : parce que vous êtes demeurée inviolée !

    Mère pure : parce que vous avez tenu entre vos bras sacrés,

    Comme fils, le Dieu de tous !

    Suppliez-le de sauver nos vies !

     

    Liturgie byzantine (IVe s. ?)

  • Pâques et le Regina caeli

    Pâques et le Regina cæli

     

    Quebec.TroisRivieres.Reineconcuesanspecheoriginel.gifAvec son antienne pascale, Regina Cæli, l'Église parle à la Mère, à celle qui eut le bonheur de porter dans son sein, sous son cœur et plus tard dans ses bras, le Fils de Dieu, notre Sauveur. Elle l'a reçu pour la dernière fois entre ses bras sur le Calvaire, lorsqu'on l'a descendu de la croix. Sous ses yeux, on l'a mis dans le linceul et on l'a porté au tombeau, sous ses yeux de Mère. Et le troisième jour, le tombeau fut trouvé vide. Mais elle ne fut pas la première à le constater. Il y eut auparavant les « trois Marie », particulièrement Marie de Magdala, la pécheresse convertie. Les apôtres, prévenus par les femmes, sont venus ensuite le vérifier. Et même si les évangélistes ne nous disent rien de la visite de la Mère du Christ au lieu de sa résurrection, tous nous pensons qu'elle dut, en une certaine manière, y être présente en premier. Elle devait être la première à participer au mystère de la Résurrection, parce que c'était son droit de Mère.

     

    Jean-Paul II, Audience générale, 2 mai 1979.

  • 1er janvier

    MeredeDieu2.jpg(En cette fête de la Maternité divine de Marie, ayons) une filiale pensée d’amour pour Marie, mère de Dieu et notre mère. Pardonnez-moi de vous raconter de nouveau un souvenir d’enfance : il s’agit d’une image qui se répandit dans mon pays quand saint Pie X recommanda la communion fréquente. Elle représentait Marie adorant la Sainte Hostie. Aujourd’hui, comme à ce moment-là et comme toujours, Notre-Dame nous apprend à fréquenter Jésus, à Le reconnaître et à Le rencontrer dans les diverses circonstances de la journée et, d’une manière spéciale, en cet instant suprême — ou le temps s’unit l’éternité — du Saint Sacrifice de la Messe : Jésus, dans un geste de prêtre éternel, attire à Lui toutes choses, pour les placer, divino afflante spiritu, avec le souffle du Saint-Esprit, en la présence de Dieu le Père.

     

    Saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 94.

  • Sainte Famille

    75.10.StLaurent.SteFamille1.JPGVous tous pour qui ce Noël est le signe de l'espérance, je vous invite à cette union spirituelle ! Entourons d'une large, très large couronne de cœurs le lieu où Dieu s'est fait homme. Formons une couronne autour de la Sainte Vierge qui a donné la vie humaine dans la nuit de la naissance de Dieu ! Entourons la Sainte Famille !

     

    Jean-Paul II, Message de Noël, 25 décembre 1980.

  • 15 octobre : Marie

    Triptyque.SteMarie.Bruges.jpg« À partir de cette heure, le disciple la prit chez lui » (Jean 19, 27).

    Cela signifie, selon le Saint-Père, qu'il se noue une relation toute intime entre le disciple - tout disciple - et Marie ;

    par là, Marie entre au plus profond de la vie spirituelle et culturelle, le disciple est introduit dans son existence de femme et de mère, c'est l'expression d'une confiance réciproque qui conduit de façon toujours nouvelle à la naissance du Christ et qui opère en l'homme une configuration au Christ.

    Mais de plus, la mission de Marie projette une lumière sur la femme en général, sur la dimension du féminin et la tâche particulière de la femme dans l'Église (Jean-Paul II, encyclique Redemptoris Mater, n° 46).

     

    J. Ratzinger, « Le signe de la femme »,

    dans card. J. Ratzinger-H. U. von Balthasar, Marie, première Église, Paris-Montréal, 1998, p. 56-57.

     

  • De l'importance de bien reciter le chapelet

    Lourdes.Banderolles.jpgMes parents furent d'excellents chrétiens.

    Dans les haciendas mon père présidait chaque jour la récitation du chapelet dans la chapelle, en présence de toute la famille, des ouvriers agricoles et des gens de la campagne.

    Quand par suite d'une occupation urgente, il ne le faisait pas, il voulait que je le remplace.

    Parfois il revenait avant la fin du chapelet et, à la sortie, il me grondait à cause de mon peu de dévotion.

    Il disait que mes Pater et mes Ave Maria iraient se promener avec moi en purgatoire et que personne n'en voudrait parce que trop mal récités.

     

    Michel-Marie Philippon, o. p., Conchita. Journal spirituel d'une mère de famille, 2003, p. 32.